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Tensions en Guinée: “l’Article 19” condamne les tueries dans les manifestations à Conakry

Par La Redaction
17 octobre 2019 à 12:02
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La section régionale de l’organisation britannique de défense des droits de l’homme ARTICLE 19 basée à Dakar a fermement condamné la répression sanglante de la manifestation du Front national pour la défense de la Constitution (Fndc) le lundi 14 octobre. l’Ong exige des autorités guinéennes la poursuite des auteurs et commanditaires de ces tueries afin que justice soit rendue aux victimes.

Voici en intégralité le communiqué publié à cet effet:

“Guinée Conakry: ARTICLE 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest condamne fermement les pertes en vies humaines, les blessés par balles et les autres formes de violations enregistrées au cours d’une manifestation le lundi 14 octobre 2019 contre la réforme constitutionnelle.

ARTICLE 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest condamne fermement la répression violente de la manifestation lancée par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) en Guinée ce lundi 14 octobre 2019, et reste profondément préoccupé par le cours des événements en République de Guinée à la veille des élections législatives prévues en décembre 2019 et à un an de l’ élection présidentielle.

Au moins trois (03) morts, une dizaine de blessés par balles et plusieurs interpellations ont été recensés à la suite de la répression de la marche du FNDC à Conakry et dans plusieurs villes du pays.

Pour étouffer la marche 48 heures avant sa tenue, les forces de l’ordre ont procédé à une série d’arrestations de plusieurs acteurs de la société civile et des leaders d’opinion parmi lesquels: Abdourahmane Sanoh (Coordinateur du FNDC), Abdoulaye Oumou Sow (Blogueur), Bailo Diallo (Activiste), Badra Koné (vice-maire de la commune de Matam).

Les membres du FNDC et leurs sympathisants ont été placés sous mandat de dépôt et sont poursuivis pour «manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves à l’ordre public », et devraient être jugés devant le tribunal de Dixinn, à Conakry ce mercredi 16 octobre 2019.

«Nous sommes profondément consternés et attristés par ces pertes en vies humaines, ces blessés par balles, les arrestations en série et toutes autres formes de violences intervenues avant, pendant et après la marche du FNDC. Garantir aux citoyens le droit d’exprimer leurs opinions politiques, y compris le droit de protester, donne un sens au système démocratique voulu par toutes les parties en Guinée et participe à la confiance des citoyens dans leur administration. Nous présentons nos sincères condoléances aux victimes et à leurs familles. Cette répression sanglante porte un coup dur à la liberté d’expression et à la jeune démocratie dans ce pays.
Elle ne doit pas rester impunie», déclare Fatou Jagne SENGHOR, Directrice Régionale de ARTICLE 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest.

ARTICLE 19 tient à rappeler que ces violences fragilisent la démocratie. Le Gouvernement de la Guinée viole sa propre constitution du 07 mai 2010 en son article 10 qui stipule : « Tous les citoyens ont le droit de manifestation et de cortège. » ainsi que les instruments régionaux et internationaux auxquels la Guinée a souscrit : la charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP), la Déclaration Universelle des droits de l’Homme et des peuples (DUDH), etc.

Nous exhortons les Autorités Guinéennes à :
– Libérer sans condition tous les activistes, leaders, membres de la société civile arrêtés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression;
– Diligenter dans les meilleurs délais une enquête indépendante et transparente afin de traduire en justice les auteurs de la répression de la marche du 14 octobre 2019. Cela constituera l’un des meilleurs moyens de dissuasion contre l’usage des armes lethales contre des manifestants et de lutter contre l’impunité;
– Veiller au respect effectif de sa constitution, des instruments régionaux et internationaux qui garantissent les libertés publiques, en particulier la liberté d’expression”.

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