Depuis le lundi, 14 octobre 2019, date du début d’une série de manifestations déclenchée par le FNDC, pour protester contre la nouvelle constitution et le troisième mandat, la capitale guinéene renoue avec la violence.
Des pertes en vie huamaine, des blessés par balle et des dégâts matériels importants ont été enrégistré dans certains quartiers de la haute banlieue de Conakry.
Face à cette situation, les responsables du cercle des acteurs pour la république (CAR), optent pour la décrispation de la crise.
Pour Aboubacar Diallo, président du parti PPD et par ailleurs membre fondateur du CAR, c’est ces violences que sa plateforme avait voulu éviter dès au départ.
C’est pourquoi selon lui, le CAR avait demandé de s’abstenir à ces manifestations. «Nous avons passés par des sensibilisations pour demander aux gens de n’est pas sortir dans la rue en brûlant des pneus. Nous avons voulu d’abord qu’on dialogue avant d’aller à ces manifestations. Si ça ne marche pas quand on part dans les manifestations c’est jusqu’au moment où le président rénonce à son projet.»
Selon lui, l’autre facteur qui pourrait décrisper la situation c’est aussi la libération des membres du FNDC arrêtés recemment à Conakry.
«Nous demandons au gouvernement et singulièrement au président de la République de faire libérer les personnes qui ont été arrêté. Nous estimons que leur libération va décrisper la situation.» ajoute t-il avant de préciser qu’il n’y a aucun problème qui puisse exister entre le front national pour la défense de la constitution et le cercle des acteurs pour la République.
«On n’est pas contre le Front, le Front n’est pas contre nous, mais, chacun fait son travail dans son domaine pour le même objectif.» martéle t-il
En tant que président du parti PPD, Boubacar Diallo pense que la date du 28 décembre pour la tenue des élections législatives est compromise.
Il a été joint au téléphone ce mercredi dans l’émission œil de lynx.