Siguiri comme dans d’autres villes du pays, la pénurie du carburant a atteint un niveau très inquiétant pour les consommateurs.
Au 4e jour de la crise, du dimanche 19 au mercredi 22 mai 2019 sur plus de 40 stations-services que compte la commune urbaine, 4 seulement ont pu servir.
Malgré la sortie du directeur préfectorale d’hydrocarbure, Sekou Traore, qui a demandé aux commerçants de revendre le litre à 11.000 Gnf, cette demande ne reflète pas la réalité sur le terrain.
Sur le marché noir, ce mercredi 22 mai, le litre d’essence se discutait entre 11.000 et 20.000 Gnf.
“Je suis obligé de revendre mon litre d’essence à 15.000 voir même plus, car je monte à bord du taxi pour aller m’approvisionner et arrivée à la station, il faut des arrangements”. Témoigne Aminata Magassouba
Au cours d’une de ses sorties médiatiques ce mercredi 22 mai 2019, sur les ondes de la radio Espace, le ministre des Hydrocarbures, Zakaria Koulibaly a fait savoir que la situation qui prévaut à l’intérieur du pays est une technique de son département, une manière selon lui de priver l’intérieur du pays pour stabiliser la capitale Conakry.
Billy Nankouman Keita, depuis Siguiri pour Guinée360.com