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L’ibuprofène et le kétoprofène présentent des risques de complications infectieuses graves

Par La Redaction
19 avril 2019 à 09:50
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Des cas d’infections ont été observés chez des enfants et de jeunes adultes, sans facteur de risque particulier, même lors d’un traitement très court.

On en trouve dans toutes les armoires à pharmacie françaises. Kétoprofène et ibuprofène, ces deux médicaments anti-inflammatoires les plus vendus et que l’on prend parfois sans précaution en cas de fièvre avec maux de tête ou de gorge, pourraient favoriser des complications infectieuses graves. L’Agence du médicament appelle à la « vigilance ».

Selon les résultats d’une enquête, « en 18 ans, de 2000 à 2018, 337 cas de complications infectieuses dont 32 décès ont été répertoriés pour l’ibuprofène et 46 cas dont 10 décès avec le kétoprofène », explique à l’AFP le Dr Philippe Vella, directeur des médicaments antalgiques à l’ANSM. (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

Hospitalisations, séquelles et décès

L’ibuprofène (Nurofen, Advil, Upfen Antarene, etc.) et le kétoprofène (Profenid, Toprec, Ketum) appartiennent à une famille de médicaments, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui faisaient déjà l’objet de signalements pour des complications infectieuses graves. D’où cette enquête, qui avait été confiée par l’ANSM aux centres régionaux de pharmacovigilance de Tours et Marseille.

Seuls les cas les plus graves survenus chez des enfants et des adultes (souvent jeunes) sans facteur de risque particulier, comme être immunodéprimé, ont été retenus dans cette enquête. Il s’agit d’infections sévères à l’origine d’hospitalisations, de séquelles et de décès.

Elles touchent la peau et des tissus mous comme les « fasciites nécrosantes », une infection due à un germe (essentiellement un streptocoque) surnommé bactérie « mangeuse de chair », source d’amputations et de mort. Il peut également s’agir de septicémie («sepsis »), de pneumonies compliquées d’abcès, de pleurésie, d’abcès cérébraux ou encore d’infections ORL atteignant le thorax (médiastinite).

Des infections dues au streptocoque

Ces complications infectieuses (essentiellement dues à deux bactéries, streptocoque ou pneumocoque) ont été observées après des traitements de très courte durée (deux à trois jours), y compris lorsqu’il était associé à une antibiothérapie.

Elles sont survenues alors que l’ibuprofène ou le kétoprofène étaient prescrits ou pris en automédication dans la fièvre mais également dans de nombreuses autres circonstances : atteintes cutanées bénignes d’aspect inflammatoire (réaction locale, piqûre d’insecte…), manifestations respiratoires (toux, infection pulmonaire…) ou ORL (difficulté à avaler, angine, otite…).

« Les conclusions de cette enquête suggèrent le rôle aggravant de ces AINS en cas d’infection », en particulier de celles dues au streptocoque, note l’ANSM, qui indique avoir partagé ces résultats avec ses homologues européens.

La durée la plus courte possible

L’enquête montre en outre que l’utilisation d’AINS persiste en cas de varicelle alors qu’ils doivent être évités au profit du paracétamol, sous peine de risque des destructions bactériennes cutanées graves.

Plus généralement, il faut privilégier le paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment lors d’infections courantes (angine, rhino-pharyngite, otite, toux, infection pulmonaire, lésion cutanée ou varicelle…), en particulier en automédication.

Autre règle, ne pas prendre en même temps deux médicaments de cette famille nombreuse des AINS (naproxène, diclofénac…), vendus sous des noms divers. Ces anti-inflammatoires doivent être utilisés « à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte », c’est-à-dire « pas plus de trois jours en cas de fièvre et de cinq jours en cas de douleur ». « Si les symptômes s’aggravent, il faut en parler à son pharmacien et voir son médecin », conseille le Dr Vella.

Source: 20 Minutes

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