À l’occasion de la date commémorative
de l’an 48 de la journée des suppliciés de l’an 1971, l’association des victimes du camp Boiro ( AVCB) compte organiser une marche de recueillement ce vendredi 25 janvier, a la mémoire des “88” victimes pendues au lendemain de “l’agression portugaise” le 22 novembre 1970.
Devant la presse ce jeudi 24 janvier, les membres de cette association annoncent avoir écrit au président de la République Alpha Condé, pour l’interpeller sur le rapport de la commission provisoire de réconciliation nationale.
Par ailleurs, ils ont profité de l’occasion pour revenir sur cette partie sombre la Guinée c’est-à-dire “l’agression portugaise” contre la Guinée en 1970.
Pour les membres de cette association, le président Ahmed Sékou Touré savait que la Guinée allait être attaquée. Ils font font allusion au discours que ce dernier a tenu le 02 octobre 1970 au stade du 28 septembre. Où le président avait annoncé ladite agression.
“Au lieu de donner des forces à la sécurité pour défendre le pays, Sékou Touré a désarmé les militaires. Il a mis toutes les armes dans un lieu, il a fermé.
À la veille de l’agression, des otages portugais étaient à Mamou, ils ont été transféré à Conakry“. Révèle Ousmane Tounkara
“Sékou Touré était complice de l’agression de 1970. Ils savait pertinemment que ces gens là allaient venir parce qu’ils avaient signés un accord.
Comment vous pouvez comprendre que quelqu’un qui arrive pour faire un coup d’État et qui ne sais même pas où se se trouve la radio.” s’interroge Fodé Marega.
Marega.
Par ailleurs, les membres de l’Association des Victimes du Camp Boiro sollicitent la mis en place d’une commission vérité justice et réconciliation, pour en fin faire la lumière complète sur ces événements.