Au cours de sa conférence de presse, tenue le mardi 11 décembre 2018, le chef de file de l’opposition est revenu sur la tournée du Chef de l’État depuis plusieurs jours à l’intérieur du pays, où Alpha Condé à lancé de nombreux travaux de construction et de rénovation des routes.
Sur cette question, Cellou Dalein pense à des manœuvres politiques de la part de l’État, qui selon lui est en campagne pour son projet de 3e mandat.
“Les routes dont les travaux sont en train d’être lancés un peut partout, aujourd’hui ça prouve que Monsieur Alpha Condé veut un 3e mandat. Moi, je considère que les visites qu’il effectue à l’intérieur du pays, avec un programme de lancement de travaux, c’est la campagne pour le 3ème mandat.
Je profite pour lever l’équivoque, vous avez dans l’accord-cadre avec la Chine, qui promet d’investir à près de 20 milliards en raison d’1 milliard par an en Guinée. Ces investissements vont générer une dette, qui sera rembourser par la bauxite. Donc c’est une opération bauxite contre infrastructures “. Déclare le vice-président de l’international libéral.
Sur le projet de réhabilitation de la route Coyah Dabola, le principal opposant au régime d’Alpha Condé justifie l’abstention de son groupe parlementaire, qui a préféré s’abstenir au cours du vote sur ce projet de loi, et a demandé des justificatifs.
“On n’avait pas les études, qui permettent de définir la consistance des travaux.
On a demandé qu’ils nous donnent les études de faisabilité, on ne les a pas reçus.
On a dit qu’on va s’abstenir, parcequ’on a pas d’éléments, nous permettant d’apprécier la consistance des travaux et le coût du projet. Notre groupe parlementaire a pris la décision de s’abstenir, et a exigé de recevoir les documents, pour pouvoir se prononcer.
Y a une confusion qui sera facile à créer, pour dire que l’Ufdg est contre les routes.
Nous sommes pour la transparence dans la gestion des biens publics. Nous achetons la route, avec notre bauxite, avec les impôts qui vont revenir. On veut savoir à quel coût on la réaliser. Je pense que c’est tout à fait légitime, de la part d’un député, d’exiger les études qui conduisent à ce coût“. Souligne-t-il.