Après la répression sanglante de la manifestation mardi passé, les opposants d’Alpha Condé se sont réunis ce jeudi 25 octobre 2018 au QG de l’Ufdg pour tirer les leçons et se fixer des perspectives.
Au sortir de la réunion, le président du Bloc Libéral, Faya Millimouno, l’opposition a déclaré : «Nous demandons qu’il y ait une enquête internationale sur tout ce que nous avons vécu sous la présidence d’Alpha Condé comme tueries qui ne sont pas encore élucidées. Chacun de nous se rappelle des morts qu’il y a eu à Conakry, en Moyenne Guinée, en Haute Guinée et dans la région forestière. Il y a eu trop de morts pour lesquels aucune enquête n’a encore été faite. Nous exigeons une enquête internationale pour élucider tous ces cas».
Pour ce qui est de la “tentative d’assassinat” contre le chef de file de l’opposition, Faya Millimouno a souligné qu’un pool d’avocats est déjà été mis en place: «Des recours individuels seront faits et nous tenterons au niveau national comme au niveau international de saisir les cours et tribunaux parce que nous commençons à l’aller au-delà de ce qui peut être toléré dans une République normale».
Pour maintenir la pression sur le gouvernement qu’elle accuse de violer la loi dans l’installation des conseillers communaux, l’opposition a annoncé une nouvelle journée ville morte lundi 29 octobre prochain suivie d’une marche le le lendemain mardi sur l’autoroute Fidel Castro en partant de la Tannerie jusqu’au stade du 28 septembre. «Nous espérons que ce gouvernement ne va pas récidiver dans le sens de la confiscation de nos droits et libertés», a conclu le président du Bloc Libéral.
