Sorti d’une séance de négociation apparemment pas satisfaisante, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, a appelé ce mercredi 17 octobre 2018, les différents acteurs de l’État à s’impliquer dans la résolution de sa crise. Il annonce ainsi l’incapacité des négociateurs du gouvernement à trouver une solution.
“Nous demandons au président de l’Assemblée Nationale, à la Première Dame de la République de Guinée, à la présidente du Conseil Économique et Sociale, aux quatre coordinations de la Basse Côte, la Moyenne Guinée, la Haute Guinée et la Guinée Forestière, au Médiateur de la République, au ministre conseiller personnel du chef de l’Etat ( Tibou Kamara ndlr), aux signataires du protocole du 13 mars 2018, aux femmes de la Mano River Union, à l’Association des Etudiants et Élèves de Guinée; à la FEGUIPAE et à tous les hommes de bonne foi de s’associer au bureau exécutif du SLECG pour demander au président de la République en tant que garant de la paix, de la justice, du développement et père de la nation guinéenne de bien vouloir s’impliquer personnellement pour trouver quelque chose sur les 8 millions GNF de salaire que nous réclamons, afin que les enfants reprennent le chemin de l’école” a lancé le secrétaire général adjoint du SLECG, Oumar Tounkara dont le mouvement semble se lasser de la crise.
D’ailleurs “conscient de l’enjeu et des effets collatéraux liés à cette grève qui commence à prendre du temps“, le SLECG a demandé au président de la République de donner une suite favorable à leur requête, qui représente pour eux comme le “meilleur cadeau” qu’il puisse recevoir en cette fin d’année 2018.
Devant une équipe qui n’a pas la qualité de trouver la solution, selon le SLECG, la clé de voûte de cette crise semble maintenant se trouver entre les mains des acteurs de la vie sociale du pays, d’autant plus que les négociations semblent s’arrêter, avec l’absence d’une date de négociation.