La plateforme des citoyens unis pour le développement (PCUD) et la convention des acteurs non étatiques de Guinée (CANEG) ont signé ce vendredi 29 juin 2018 un accord de partenariat qui sera élargie a d’autres plateformes. Ce partenariat a pour but de prendre désormais une position commune face aux différentes crises qui secouent la Guinée.
Après plusieurs mois d’échanges, la PCUD et la CANEG ont enfin décidé de donner un nouveau souffle à la société civile. Elles ont entrepris de conjuguer leurs efforts face aux maux qui gangrènent la Guinée. Abdourahamane Sanoh, le président de la PCUD a expliqué le bien- fondé de cette initiative: “la société civile a souvent été taxée de mésentente au regard des défis qui sont les siens quant aux préoccupations diverses des populations. Donc depuis quelques temps des concertations ont été mûries et développées pour que nous puissions formaliser une démarche commune qui aura pour caractère l’inclusivité pour qu’ensemble on puisse fédérer et mobiliser nos énergies au regard des défis du contexte…”
La société civile sera désormais une force de proposition contre la mauvaise gouvernance et les problèmes politiques dont souffre la Guinée, a annoncé Sekou Koureissy Condé président de la CANEG: “Ce dont notre société souffre aujourd’hui, c’est sa classe politique, c’est la gouvernance. Il est donc important que la société civile vienne au secours. Nous ne sommes pas des opposants, nous sommes un contre-pouvoir. Nous emmenons des propositions à partir du rétablissement de la confiance et de la considération mutuelle. Ceci est indispensable…”
Unis, les acteurs de la société civile est plus forte, a renchéri le président de la CANEG: “On ne peut pas acquérir ou conquérir ce positionnement si nous ne sommes pas unis. Nous avons estimé dès lors que la PCUD qui est une des organisations les plus fortes en Guinée puisse s’unir avec la CANEG qui a une dimension panafricaine du travail de la société civile…”
D’autres plateformes de la société civile vont bientôt se joindre à cette initiative, a laissé entendre Abdourahamane Sanoh.