Puisqu’il s’agit de la fête du livre pendant trois jours en Guinée, l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) n’est pas restée dans le mutisme. A en croire le président par intérim de cette association, les écrivains de Guinée rencontrent d’innombrables difficultés. C’est ce qui fait d’ailleurs que les citoyens n’ont pas accès, en grand nombre, à ce document précieux.
Dr Alhassane Chérif, président par intérim de l’AEG l’a dit lors du lancement de la 10è édition des 72 heures du livre le lundi 23 avril au palais du peuple.
Dans son discours de circonstance, le président par intérim de l’AEG n’a pas manqué d’égrener quelques difficultés dont ils sont confrontées comme “le manque absolu de siège permanent, l’absence totale d’un financement durable pour assurer le fonds de la maison des écrivains de Guinée“.
Une façon de dire qu’il y a l’inexistence d’un fonds d’aide à la production du livre. Faute de ce fonds, poursuit le président de l’AEG “le livre est inaccessible au plus grand nombre de nos compatriotes“.
Par ailleurs, la grande ambition de ces hommes de plume, c’est “de démocratiser le savoir par un accès facile au livre pour tous les citoyens de notre beau pays“.
Il a attiré l’attention des Institutions nationales et internationales, et les professionnels du livre afin de venir à la rescousse en vue de rédynamiser ce secteur noble.