Entre l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC-G), c’est je t’aime, moi non plus. Tout a commencé que le président du CNOSC-G, le Dr Dansa Kourouma a fait savoir que la présidente de la CECI de Yomou est menacée par l’UFDG. Guinee360 a tenté de faire réagir l’UFDG sur ces accusations, en vain. Sauf qu’après, la cellule de communication dudit parti a écrit un article dans lequel elle s’attaque au CNOSCG. Aujourd’hui, c’est la cellule de communication du CNOSCG qui a réagit.
“Suite à la menace de mort contre la Présidente de la CEPI de Yomou, une erreur d’appréciation s’est glissée par la faute du journaliste qui a interviewé le Président du CNOSCG parce que le journaliste a posé la question de savoir si c’est l’UFDG qui était à la base de cet acte, et dès que nous nous sommes rendus compte, cette erreur a été automatiquement corrigée par notre cellule de communication jusqu’à présenter nos excuses au parti. Cela n’a pas suffi à l’UFDG. Ils sont allés jusqu’à insulter le CNOSCG et son président. ça c’est une réaction haineuse, hypocrite et irresponsable.
Nous avons été très surpris des propos insultants de la cellule de communication de l’UFDG. Ces propos ne sont pas dignes d’un parti qui se veut responsable. Cette réaction confirme une fois de plus ce que dit la majorité des Guinéens sur l’UFDG, le qualifiant d’un parti qui ne regorge pas d’intellectuels, sinon notre excuse suffisait déjà pour des gens réfléchies.
Si vous voyez qu’après toutes ces années de lutte politique, l’électorat de lUFDG n’a jamais positivement changé, c’est parce qu’il ne s’entend avec aucune autre entité sauf lui-même..
Nous sommes dans une période très sensible qui correspond aux élections communales tant attendues par les Guinéens, le commun de tous les partis devrait être l’instauration d’un climat de paix et de quiétude entre toutes les parties prenantes à cette élection, l’UFDG ne devrait pas se servir d’une si petite erreur déjà corrigée pour avancer des propos diffamatoires et créer la haine et de la méfiance entre nos entités. Mais comme ils se sont spécialisés à créer des crises, nous leurs mettons en garde et veillons à leur comportement sur le terrain comme les autres partis politiques.Nous invitons toutes les Organisations de la Société Civile à rester en marge de cette provocation de l’UFDG, car nous ne devrons pas céder à un tel piège qui ouvre la porte à une hostilité colérique.
Si l’UFDG n’a rien n’a faire que d’insulter, qu’ils s’en prennent à eux-mêmes, nous notre souci de nos jours est que ces élections communales qui constituent l’occasion pour les citoyens de participer à la gestion du patrimoine de leurs collectivités, se passent dans les conditions les meilleures, rien ne doit compromettre ça. La politique politicienne appartient aux politiques.”
Cellule de communication du conseil national des organisations de la société civile guinéenne.