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Candidature d’Aliou Bah : un débat relancé sur l’éligibilité des condamnés

Par Amadou Dioulde Diallo
21 octobre 2025 à 08:00
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À quelques jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, une question juridique continue d’alimenter le débat politique en Guinée : une personne condamnée pour diffamation peut-elle se présenter à la magistrature suprême après avoir bénéficié d’une grâce ?

Pour l’heure, la réponse demeure incertaine. Mais le sujet suscite d’intenses discussions, notamment à propos du cas d’Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL).

Ce jeune leader politique, considéré comme l’un des plus dynamiques de sa génération, a été récemment condamné à deux ans de prison pour diffamation à l’encontre du chef de l’État.

Bien qu’il n’ait pas encore bénéficié d’une grâce présidentielle, son cas soulève des interrogations sur les conditions d’éligibilité fixées par la loi électorale.

Le MoDeL, rappelons-le, conditionne sa participation au processus électoral à la libération de son leader, qu’il considère comme la priorité absolue du moment.

Dans un contexte où de nombreux partis ont déjà annoncé leur intention de participer à la prochaine présidentielle, certains observateurs estiment que l’absence de figures majeures telles qu’Aliou Bah et Cellou Dalein Diallo pourrait traduire une volonté d’exclure certains acteurs clés du jeu politique.

Pour éclairer l’opinion, Guinée360 a recueilli l’analyse du juriste Kalil Camara, également spécialiste du droit. « Selon l’article 135 du Code électoral, les personnes condamnées faisant l’objet d’une condamnation définitive pour crime ou délit sont inéligibles », explique-t-il.

Toutefois, précise le juriste, la condamnation d’Aliou Bah n’est pas encore définitive. « Donc, il n’est pas confronté à cette inéligibilité », a-t-il affirmé.

Kalil Camara estime cependant que l’article 135 du Code électoral est critiquable dans sa formulation actuelle, notamment en raison de sa portée trop large. « L’interdiction des droits civils et politiques n’est pas automatique pour toutes les infractions ; elle dépend de la nature du délit », explique-t-il.

« Par exemple, une personne condamnée pour crime perd de facto la jouissance de ses droits civils et politiques, ce qui l’empêche d’être électeur et éligible. Mais pour certains délits, cette interdiction doit être expressément prévue par la loi et motivée par le juge dans sa décision », a ajouté Me Camara.

Or, poursuit le juriste, le Code électoral guinéen écarte systématiquement toute personne condamnée pour crime ou délit de la compétition électorale, sans distinction. « En disposant qu’une personne condamnée pour délit ne peut être candidate, sans tenir compte du type d’infraction ou de la gravité de la condamnation, le Code électoral méconnaît le principe de légalité et de proportionnalité des peines », soutient-il.

« Tous les délits ne devraient pas entraîner la perte des droits civils et politiques. Cela ne devrait concerner que certains délits expressément prévus par la loi. »

Ce débat, à la croisée du droit et du politique, s’impose désormais comme l’un des enjeux majeurs du processus électoral guinéen déjà marqué par les tensions et les interrogations sur l’inclusivité du scrutin.

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