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Le secteur informel : entre poids économique et frein au développement

Par La Redaction
30 juin 2025 à 10:00
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Safayiou Diallo, économiste

Safayiou Diallo, économiste

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Le secteur informel se caractérise par l’ensemble des activités exercées en dehors du cadre légal, pour lesquelles les données statistiques fiables demeurent rares, voire inexistantes. À notre connaissance, aucune étude exhaustive n’a encore permis de mesurer avec précision l’ampleur de ce secteur dans l’économie nationale. Pourtant, il continue de dominer une large part de l’activité économique en Guinée, représentant plus de 60 % du PIB — à comparer aux quelque 80 % observés dans certaines économies de la sous-région ouest-africaine (Ahmadou Aly M’Baye, 2017). Cette réalité complexifie la collecte des dépôts bancaires ainsi que la distribution des crédits.

Aujourd’hui, le secteur informel est souvent perçu comme un levier d’emploi et une solution palliative au chômage massif des jeunes guinéens. Toutefois, il constitue aussi un véritable frein à la modernisation de notre économie. D’une part, ces activités échappent largement à l’impôt, engendrant un important manque à gagner pour le budget de l’État. D’autre part, les personnes y travaillant ne sont pas déclarées à la sécurité sociale : elles sont donc privées de couverture sociale et non soumises à la législation du travail.

En outre, le secteur informel nuit au développement des petites et moyennes entreprises (PME) en générant une concurrence déloyale. Contrairement aux unités informelles, les PME s’acquittent de leurs impôts et charges sociales, ce qui crée un déséquilibre économique. C’est pourquoi nous saluons la nouvelle disposition de la Loi de finances 2025, qui impose désormais une retenue à la source de 30 % sur les paiements effectués à certains bénéficiaires, notamment dans le cadre de contrats de prestations de services ou de sous-traitance avec des fournisseurs non identifiés par l’administration fiscale. Cette retenue se décompose ainsi : 20 % en raison du non-enregistrement auprès de l’administration fiscale et 10 % pour l’absence de numéro de TVA valide.

Une telle mesure contribue à encourager et à protéger les PME du secteur formel, qui, à l’inverse des acteurs informels, jouent un rôle déterminant dans la croissance économique et le développement du pays.

Safayiou DIALLO, économiste

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