Le verdict rendu, ce mercredi 28 mai 2025, par la Cour d’appel de Conakry, confirmant la condamnation à deux ans de prison d’Aliou Bah, président du MoDeL, suscite une réaction du député français Aurélien Saintoul, membre de La France insoumise (LFI). Il s’interroge sur l’attitude de son pays, qu’il accuse de continuer à soutenir un régime de transition qui emprisonne ses opposants en Guinée.
« Deux ans de prison pour “offense au chef de l’État”, le putschiste Mamadi Doumbouya ! Que fait donc la France à soutenir ce régime qui emprisonne ses opposants, comme Aliou Bah, ou les fait disparaître, comme Foniké Mengué et Billo Bah ? », a-t-il écrit dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter).
Cette prise de position met en lumière le regard critique porté depuis l’extérieur sur la gestion de la transition guinéenne, dans un contexte où le pays entretient pourtant de bonnes relations diplomatiques avec la France.
Cela, en dépit des nombreuses violations des droits humains, notamment l’arrestation et la disparition forcée d’opposants politiques.
