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Massacre du 28 septembre : “Les victimes n’ont d’autre choix que de s’en remettre à la justice internationale” (Me DS Bah)

Par Abdoul Malick DIALLO
22 mai 2025 à 17:35
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Me Amadou DS Bah, avocat et président de l'OGDH

Me Amadou DS Bah, avocat et président de l'OGDH

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Les avocats des victimes du massacre du 28 septembre 2009 expriment leur profonde inquiétude quant à la tournure que prend le procès en cours à Conakry, notamment après la grâce présidentielle accordée à l’ancien chef de la junte, Moussa Dadis Camara. C’est à l’occasion d’une rencontre avec une délégation de la Cour pénale internationale (CPI), conduite par le procureur adjoint Mame Mandiaye Niang, que Me Amadou DS Bah a partagé ses préoccupations.

L’un des principaux points de crispation pour la partie civile demeure la libération de l’ex-chef d’État, pourtant reconnu coupable. «La première réside sur le fait qu’on a le sentiment, sous l’autel de la réconciliation nationale, qu’on est en train de tout mettre en œuvre pour favoriser l’impunité. Puisque, au-delà de la réparation que les victimes sollicitent, il y a la question de mettre fin à l’impunité. Et la grâce est tombée comme un couperet sur la tête des victimes, parce que 48 heures après l’annonce de l’indemnisation, nous avons vu que Moussa Dadis Camara a été gracié », a déclaré Me Bah.

Face aux émissaires de la CPI, l’avocat a dénoncé « cette attitude » des autorités guinéennes qui viserait, selon lui, à « vouloir à tout prix mettre en œuvre cette grâce pour pouvoir permettre aux personnes condamnées de ne pas répondre de leurs actes ».

Il a rappelé les engagements pris par l’État guinéen dans le cadre du mémorandum d’entente signé avec la communauté internationale. «Le mémorandum qui avait été signé indiquait clairement que si la Guinée respectait ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale et par rapport à ses propres obligations, la complémentarité ne s’arrêtait pas là. Vous avez levé l’examen préliminaire, mais il me semble que vous avez la possibilité, si toutefois les conditions requises dans le cadre de l’implication sont violées, le procureur a tout à fait le droit d’ouvrir encore et de remettre la Guinée dans l’escarcelle et de reprendre le dossier », a-t-il expliqué.

Partant de ce constat, Me DS Bah se dit préoccupé par la possibilité de voir d’autres condamnés bénéficier également d’une grâce présidentielle. « Nous sommes presque convaincus que les autres condamnés seront graciés. Et dans ces conditions, est-ce que cela pourrait constituer une ligne rouge au niveau du bureau du procureur, ou est-ce qu’il faut simplement se contenter de l’indemnisation qui aura été versée aux victimes ? », s’est-il interrogé, avant d’ajouter :

« Je voudrais également que vous usiez de tout votre poids pour indiquer au gouvernement qu’il a l’obligation de respecter le mémorandum qu’il a lui-même signé à l’ouverture de ce procès et que cela passe nécessairement par le respect de la loi, par la conduite de ces dossiers-là jusqu’à leur terme. »

Me Bah a par ailleurs attiré l’attention sur d’autres volets du dossier, notamment celui concernant Bienvenu Lama et d’autres accusés, pour lesquels un renvoi devant le tribunal criminel a été ordonné. « À date, nous n’avons aucune visibilité quant à l’organisation de ces deux volets. Donc, monsieur le procureur, nous voulons vraiment que ces questions-là soient portées au plus haut sommet de l’État afin que ces procédures soient programmées le plus tôt possible », a-t-il insisté, soulignant que la condamnation effective des auteurs demeure le seul rempart contre la répétition d’un drame similaire.

Et de conclure : « C’est vrai que les indemnisations vont commencer, mais l’objectif final c’est que Moussa Dadis Camara et ses coaccusés ou ses co-condamnés puissent répondre de leurs actes et purger leurs peines. (…) Je voudrais vraiment vous remercier de tous les efforts que vous fournissez pour justement rendre justice aux victimes qui n’ont d’autre choix que de s’en remettre à la justice internationale. »

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