Suite au drame survenu au stade régional de N’zérékoré lors de la finale du tournoi de football doté du trophée général Mamadi Doumbouya, les autorités avaient estimé à 56 le nombre de morts. Dix jours après, le bilan provisoire du gouvernement n’a pas évolué, tandis que celui des ONG de défense des droits humains basées dans la région a considérablement augmenté, passant de 135 à plus de 150 morts.

En plus de la commission d’enquête annoncée par le président de la République au lendemain de la tragédie, le gouvernement a ouvert une enquête. Cependant, plus de dix jours après, les résultats n’ont toujours pas été rendus publics.

En attendant la publication de ces résultats, le Collectif des ONG de défense des droits humains de N’zérékoré poursuit ses efforts pour identifier les victimes, famille par famille. Dans ce cadre, ils ont ajouté 15 nouveaux décès à leur bilan, principalement des élèves et des apprentis âgés de moins de 18 ans, selon une source citée par RFI.

Les responsables de ces ONG, qui déplorent la lenteur des enquêtes, expriment également leur mécontentement face à l’absence de sanctions contre les organisateurs du tournoi de la refondation.