La date de début des orientations des bacheliers fixée au 4 septembre 2023. C’est une annonce faite par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, à l’occasion d’un point de presse qu’elle a animé le vendredi 25 août 2023. Dre Diaka Sidibé
La ministre Diaka Sidibé a d’abord fait savoir aux bacheliers que leur orientation dans les institutions d’enseignement supérieur, se fera comme d’habitude , sur la plateforme GUPOL, qui est accessible via le site web www.mesrsgupol.org. Elle précise que le processus ne s’arrête pas là, car, les étudiants sont également soumis à des critères spécifiques pour être orientés vers les programmes de leur choix.
« Tous les bacheliers qui veulent aller au public ou au privé, devront obligatoirement passer par la plateforme d’orientation GUPOL à partir du 4 septembre 2023», a-t-elle martelé.
Pour être orienté vers une institution publique d’enseignement supérieur, le candidat doit sélectionner 15 programmes de formation de son choix. Les frais d’orientation, d’un montant de 50 000 francs guinéens, sont exclusivement payables de manière électronique via Orange Money.
La ministre a également souligné que la plateforme GUPOL ne se limite pas à l’orientation. Une fois les étudiants orientés et inscrits dans leurs établissements respectifs, ils pourront également déposer des demandes de bourses d’entretien, couramment appelées « pécules », via la même plateforme. Ces demandes seront examinées par une commission spéciale chargée de l’attribution des bourses.
Selon Dre Diaka Sidibé, cette année, à l’exception des lauréats qui poursuivront leurs études à l’étranger, les autres bacheliers seront admis dans les 17 Institutions Publiques d’Enseignement Supérieur (IPES), ainsi que dans les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Parmi ces institutions, on compte 6 universités, 10 instituts et 1 école supérieure, tous proposant des programmes allant de la Licence au Doctorat.
Elle indique que onformément à la lettre de mission qui lui a été confiée par le Premier ministre, Dr Bernard Gomou, sous la direction éclairée du Colonel Mamadi Doumbouya, son département s’est résolument concentré sur l’élargissement des capacités d’accueil au sein du système universitaire. Cette initiative a été matérialisée par la construction et la modernisation d’un grand nombre d’infrastructures. Elle a abouti à un résultat encourageant : «les 17 Institutions Publiques d’Enseignement Supérieur (IPES) ainsi que les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) sont maintenant en mesure d’accueillir un total de 25 915 étudiants, une réponse à la demande croissante. Cette capacité d’accueil est destinée à accueillir les 25 668 bacheliers, permettant ainsi de réduire la pression sur les places disponibles», précise Djaka Sidibé.
Ces 25 915 places sont distribuées dans les 17 IES et les CPGE. Il s’agit 16250 pour les Institutions d’Enseignement Supérieur (IES), 9 175 pour les Instituts, 450 pour l’École Supérieure du Tourisme et de l’Hôtellerie (ESTH) et 40 pour les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE).
La ministre souligne qu’il existe également 26 Institutions Privées d’Enseignement Supérieur opérationnelles, qui recrutent et forment les bacheliers, tout en indiquant que l’orientation vers une IPES obéit à plusieurs critères.
Premièrement, le candidat doit détenir un diplôme de Baccalauréat délivré par la Direction des Examens et Concours Scolaires du MEPUA ou un équivalent d’un autre pays. Deuxièmement, le candidat doit choisir des programmes en fonction de son profil au baccalauréat et de sa moyenne. Chaque bachelier peut sélectionner jusqu’à 15 programmes par ordre de préférence.
Cependant, elle précise que le choix initial ne garantit pas automatiquement une orientation. D’autres facteurs entrent en jeu, tels que la capacité d’accueil du programme choisi et les moyennes d’accès spécifiques définies par les institutions. Par exemple, les filières de la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l’UGANC et les Grandes Écoles d’Ingénierie ont des exigences supplémentaires.
Pour sa part, Dr Oumar Doumbouya, Directeur général de l’Enseignement supérieur, a laissé entendre que l’innovation majeure de cette année, est l’inclusion de nouvelles institutions dans le processus d’orientation, notamment l’ISCAEG et l’ISFAD, avec des capacités d’accueil de 200 et 2 550 places respectivement. L’ISFAD, dit-il, est en cours de transformation en Université numérique.