Depuis plusieurs semaines, les forces vives de Guinée, réclament une nouvelle session de dialogue sous l’égide de la CEDEAO. Invité par nos confrères de FIM FM ce mercredi 21 juin 2023, Ousmane Gaoual Diallo a exprimé la position du gouvernement sur cette actualité qui brûle les lèvres en République de Guinée.
«Le dialogue dans un pays est permanent. On devra toujours dialoguer. Ce n’est pas parce qu’on a dialogué une fois qu’on va dire il n’y aura plus de dialogue non! Mais, sur quoi on va parler c’est ce qui va changer. Est qu’on va dialoguer pour reprendre le processus de sortie de la transition ça, c’est non. On ne va pas dialoguer pour remettre en cause quelques chose qu’on a commencé à mettre en œuvre. Est qu’on va dialoguer pour aplanir certaines divergences existantes oui ce dialogue est nécessaire. Si les acteurs de la société civile et les acteurs politique veulent venir qu’on débatte sur des nouveaux sujets, mais c’est tout à fait raisonnable donc qu’ils viennent. D’ailleurs nous les invitons à venir au dialogue on a pas à attendre l’arbitrage de quelqu’un», explique le porte-parole du gouvernement de la transition.
Pour le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, le dialogue dans un pays doit être la culture, le règlement des contradictions. Mais par contre, il estime qu’on ne peut pas revenir tout le temps sur le même sujet. «Il y’a eu dialogue sous l’égide de la CEDEAO qui a été sanctionné par un calendrier de sorti de crise et qui a validé les étapes de la transition. On ne peut pas remettre ça en cause. Et je pense si la CEDEAO a pris la responsabilité de venir et validé cela , ils ( les forces vives de Guinée ndlr) ne peuvent pas dire quand même que cela n’a pas été fait par la CEDEAO. Ça été acté par la communauté internationale, la Guinée a dit oui.»
Plus loin , Ousmane Gaoual Diallo indique que le Gouvernement peut créer plus de mille cadre de dialogue. Il soutien que la porte du dialogue n’a jamais été fermée.
«On peut créer mille (1000) cadres de dialogue, mais l’important c’est ce dont on va parler. Est ce qu’on va créer des conditions de dialogue pour parler des préoccupations des forces vives et du gouvernement oui ça c’est nécessaire. Personne n’a fermé la porte du dialogue. On a besoin d’arbitre nécessairement c’est quand on constate l’incapacité de nous comprendre et en ce moment là on demande l’arbitre.»