À l’occasion de la journée internationale du travail célébrée ce lundi 1er mai, le Bureau Exécutif du syndicat de la presse de Guinée (SPPG) a souhaité bonne fête à l’ensemble des travailleurs des médias et a exhorté les patrons de presse à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs employés dont : « l’écrasante majorité exerce encore sans contrat ni salaire décent ».
La solution globale selon le SPPG, à cette triste réalité reste la convention collective qui peine malheureusement à voir le jour. « Le Bureau Exécutif informe les syndiqués y compris les associations affiliées au SPPG que les consultations numériques lancées en vue d’élaborer un cahier de doléances à présenter le 3 mai (journée internationale de la liberté de la presse), ont pris fin ce lundi 1er mai à 12 heures. Le bureau a déjà commencé le travail de compilation des revendications que la base a remontées afin de faire passer un message conforme aux aspirations des employés des entreprises de presse », peut-on lire dans ce communiqué.
Le bureau exécutif remercie les journalistes syndiqués pour la pertinence et la légitimité des revendications et invite les camarades à se rendre massivement au siège de la Haute autorité de la communication (HAC). Le 3 mai, les différentes doléances posées seront officiellement présentées aux promoteurs des médias et aux autorités du pays, à partir de 10h30.
Au cours de cette cérémonie, la Haute Autorité de la Communication procédera à la remise des premières cartes professionnelles de presse déjà émises. « Le Bureau Exécutif du SPPG aidera également les postulants qui ont des soucis de formalité à être bien orientés auprès de la commission de la carte professionnelle ».