Au terme du dernier sommet des chefs d’État de la CEDEAO tenu à Abuja, l’institution sous-régionale a suggéré à la Guinée d’œuvrer pour un dialogue inclusif.
Les responsables proposent plus loin la délocalisation vers un pays étranger, des travaux dudit dialogue au cas où les acteurs concernés ne se sentiraient pas en sécurité dans le pays.
Le président du Forum civil guinéen et responsable à la communication du Forum des forces sociales de Guinée ne trouve pas d’inconvénients à cela.
“Si dans notre pays il n’y a pas de possibilité d’évoluer dans le sens du dialogue, dans le sens de trouver de solution pour la transition, il n’y a pas de mal à aller se retrouver ailleurs”, estime l’activiste de la société civile.
Si aller parler à Dakar, à Niamey, à Abidjan ou dans un autre pays africain peut contribuer à résoudre la crise, Ibrahima Balaya Diallo s’aligne.
Car selon lui, ce qui paraît plus important face à cette situation, c’est le consensus qui sera obtenu à l’issue du dialogue.
“Si nous pensons qu’à partir de là-bas le dialogue peut-être plus serein et plus inclusif, n’hésitons pas”, recommande Balaya.