Le Front national pour la défense de la constitution bien que dissout par le MATD semble plus que déterminé à tenir tête les autorités de la transition. Après avoir publié une liste des plusieurs personnalités guinéennes qu’il accuse de complicité dans l’assassinat de jeunes lors de ses manifestations, le FNDC vient de porter plainte contre le président Mamadi Doumbouya.
Le mouvement anti-troisième accuse le président de la transition de “complicité d’homicides et de torture”. Selon Jeune Afrique, le FNDC à travers ses avocats a saisi la justice française depuis le 8 septembre dernier.
Ces accusations contre le président Mamadi Doumbouya font suite aux violences enregistrées lors des dernières manifestations politiques dont le bilan officiel fait état de dix morts depuis le mois de juin dernier.
Il est reproché à la junte d’avoir « délibérément usé d’une violence disproportionnée et injustifiée » contre les manifestants occasionnant ainsi des blessés et des morts.
Le FNDC considère Colonel Mamadi Doumbouya comme complice des meurtres des manifestants a rapporté en ces termes le journal Jeune Afrique. “La plateforme pointe la responsabilité du président de la transition « par le biais des ordres donnés aux militaires dont il contrôle les agissements (…)”.