L’inter-coalition ANAD, FNDC-Politique, RPG arc-en-ciel et le FPP, a fait une déclaration hier vendredi, relative au dialogue politique inter-guinéen. Il a fait savoir qu’il n’est pas associé aux recommandations issues dudit dialogue. L’ancien ministre de la réconciliation nationale, Bah Oury fustige à son tour le comportement des leaders politiques membres de l’inter-coalition, dans une série de tweets.
Dans une publication via ses canaux de communication digitale, le président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), a laissé entendre qu’il a lu la déclaration faite les coalitions politiques susmentionnées. Selon lui, cette déclaration « est truffée de contre-vérités et elle reflète un aveuglement politique déconcertant pour des partis ayant eu l’expérience du pouvoir. Elle feint d’ignorer que la base du dialogue s’appuie sur les accords entre la CEDEAO et les autorités guinéennes. Ces accords ont été justement validés par la conférence des chefs d’Etat le 04 décembre. Par conséquent c’est une contre-vérité de dire le contraire. »
Pour l’ancien ministre de la réconciliation nationale, les partis politiques qui composent les coalitions signataires de la déclaration, avaient déjà « refusé » de participer à l’organisation des Assises nationales pour enclencher un profond processus pour la réconciliation et la cohésion nationales en Guinée.
«Faire croire que le comité national des assises n’a été qu’un faire-valoir du CNRD est faux. Le sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO du 04/12 a exprimé son souhait que la Guinée s’engage dans l’organisation d’un dialogue inclusif. Nulle coalition politique n’a été exclue. Les actions des facilitatrices et du PM pour faire venir les réfractaires en font foi. Les exhortations du médiateur de la CEDEAO pour encourager les réfractaires d’être autour de la table, les appels de l’ambassadeur des USA pour privilégier le cadre du dialogue, la validation des accords CEDEAO-Guinée par les chefs d’Etat sont suffisamment explicites », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Bah Oury martèle que le fait de « s’enfermer dans le déni des réalités objectives est politiquement suicidaire et absurde. La contradiction et le débat sont nécessaires dans l’arène politique. Toutefois le développement des amalgames et des contre-vérités ne font pas honneur à ceux qui en abusent. »