Prévue pour ce mardi 30 octobre, la marche de l’opposition semble être encore contrecarrée par une nouvelle stratégie des forces de l’ordre. Celle du confinement du chef de file de l’opposition, à son domicile, empêchant tout regroupement de foule par ce dernier.
L’objectif de cette nouvelle stratégie serait ” d’éviter une nouvelle tentative d’assassinat” du président de l’UFDG, “parce que c’est les mouvements de foule qui font qu’il y a la pagaille, on ne sait pas dans la foule qui est qui, donc c’est pour assurer sa sécurité, jusqu’à ce que les choses soient claires et éviter que les choses se répètent” à expliquer le contrôleur général de la police Ansouma Baffoé Camara.
Cette opération intitulée “Protection et sécurisation d’une haute personnalité de ce pays” par ce responsable de la police, il s’est même proposé d’être l’escorte du jour de Cellou Dalein Diallo. D’ailleurs commandant Ansoumane Baffoé avoue même qu’il “ ne pense pas qu’il y a un gradé dans ce pays qui l’aime et le protège plus que lui. Quand il ( CDD) était ministre et Premier ministre, toute sa garde rapprochée venait de mon unité. on l’a protégé quand il était au pouvoir contre vents et marées. Je suis un républicain, je défends le pouvoir en place, si on me donne les instructions, je suis obligé de les exécuter“.
Une stratégie qui a quand même eu son talon d’Achille, puisque réussissant à confiner le chef de file de l’opposition, mais il ne réussira pas à empêcher d’énormes échauffourées sur l’axe le Prince, des cas de blessés graves et un bilan provisoire d’un mort par balle.
Une situation qu’il avait prédite, en affirmant sur les ondes de la radio Espace Fm que: “S’il y a mort, ça sera dans les banlieues… Nous sommes dans une guérilla urbaine et non du maintien d’ordre”, et de réagir enfin au cas de morts ” si vous en avez marre, moi aussi j’en ai marre, avez-vous vu un policier ou un gendarme entrain de dégainer son arme pour abattre quelqu’un ? Si nous faisons cette action aujourd’hui c’est pour éviter tout ça. Avez-vous posé la question à la sécurité interne de l’opposition pourquoi il y a des morts, vous mettez tout sur notre dos!“.

