Suite aux dégâts causés lors des manifestations projetées par le FNDC à Conakry et périphéries, des interpellations ont été faites, y compris le coordinateur national et le responsable des opérations. Sékou Koundouno, cet autre membre de la coordination du front, estime que le combat pour le retour à l’ordre constitutionnel est loin d’être terminé.
Le responsable de la stratégie et de la planification du FDNC a regretté et dénoncé l’arrestation d’Oumar Sylla (Foniké Manguè), dans les environs d’une heure, à son domicile. C’est pourquoi il a dit que Foniké Manguè n’a pas été arrêté il a été ‘’kidnappé’’.
«Quatre(4) unités mixes, dont une unité du bataillon autonome des troupes aéroportées ( BATA), une unité de la gendarmerie nationale, une unité de la brigade de recherche et de lutte contre le grand banditisme et une unité de la brigade de recherche et d’interpellation qui a pour vocation, la lutte contre le terrorisme, au nombres d’une vingtaine de pic-kup, ont encerclé à trois niveaux, le domicile du coordinateur nationale du FNDC. Ils ont ouvert le feu dans sa cour. Comme si on venait arrêter un terroriste. Ils ont défoncé la porte de son domicile. Ils sont allés le chercher dans le lit où il était avec sa famille. Menotté, enfui dans le pick-up, destination, les camps de Kaliya qui est la base militaire des forces spéciales», a raconté Sékou Koundouno.
Il a rassuré que le pool des avocats s’active : «Nous avons pris acte que de l’autre côté (CNRD, Ndlr), ils n’ont pas le souci de la paix et du vivre ensemble. Aux militants pros démocratie, de rester mobilisés et déterminés, parce que même s’ils déploient la force de l’OTAN, nous allons nous faire entendre. Je le réitère, Mamadi Doumbouya peut déployer l’unité qu’il voudra, les guinéens s’exprimeront tant qu’on n’aura pas de dialogue.»