Des violences postélectorales ont fait un bilan de plus de 50 morts et des dégâts énormes, selon les informations. Meurtrie et révoltée contre ces actes, l’Amicale des Anciens Élèves de N’Zérékoré a plaidé pour une justice en faveur des innocents.
Ces violences, au départ, étaient perçues comme des affrontements générés suite à la tenue du double scrutin du 22 mars. Mais, le jeu a tourné autrement. Les citoyens de la localité se sont retrouvés dans un différend inter communautaire avec un bilan lourd.
“Si non, chers compatriotes, voter veut dire violences? Voter veut dire affrontement ? Voter veut dire tuer des personnes innocentes? Incendiés des églises, des mosquées et des maisons d’habitations ? Je pense que non!”, a exprimé Dr Aly Jean Gossaga Kourouma, président de l’Amicale des Anciens Élèves de N’Zérékoré.
Des affrontements à N’Zérékoré de ce genre, il s’agit d’une énième fois, selon ces fils de cette ville. Mais cet autre cas, paraît savamment orchestré par des “politiciens véreux en manque d’arguments, de projet de société à proposer aux populations, si non que prêts à opposer des ethnies et tirer profit des ressentiments intercommunautaires”, dénonce la structure des anciens élèves de N’Zérékoré.
“Mais, que ça soit maintenant ou demain, ils seront châtiés de leur cruelle forfaiture”, expriment-ils dans une déclaration.
Ces cadres ressortissants de N’Zérékoré ont lancé un appel au Chef de l’État:
“Un seul message, à l’adresse du président de la République. Il s’agit de veiller et de faire veiller sur la Guinée forestière et sur les populations qui vivent en Guinée forestière”.
Au cours de ces affrontements, c’est des innocents qui sont tombés. l’Amicale des Anciens Élèves de N’Zérékoré demande à ce que la justice s’accélère pour mettre les auteurs de ces violences devant les faits.