L’installation des délégations spéciales en remplacement des élus locaux envisagée par le CNRD divise les acteurs sociopolitiques du pays.

Si dans les états-major de certains partis politiques, comme l’UFDG, les responsables dénoncent un autre coup d’État, le coordinateur du Front national pour la défense de la transition (FNDT), lui, soutient la démarche.

Selon Bogola Haba, l’installation de ces délégations spéciales devrait intervenir quelques jours après la prise du pouvoir par le Cnrd pour assurer une bonne gestion du CNRD.

“Cela devrait être fait depuis le 5 septembre 2021 comme le cas de la dissolution des partis politiques, car nous avons besoin de la neutralité à tous les niveaux pendant cette transition pour mieux refonder l’organisation politique du pays sans influence partisane, ni au sommet, ni à la base. C’est donc une bonne chose dans les principes que cela intervient après les mandats électoraux des anciens conseillers”, a déclaré Bogola Haba au cours d’un entretien accordé à notre rédaction.

Toutefois, le coordinateur du FNDT estime que cela devrait plutôt se faire après une large consultation avec les structures locales impliquant l’ensemble des citoyens à la base.

“La précipitation dans la collecte des listes auprès des sous préfets, préfets et gouverneurs nous effraie par rapport au consensus et à l’orthodoxie autour de ces listes remontées auprès du MATD avec ce délai extrêmement court de 48 heures qui ne donne aucune possibilité aux autorités de faire une large consultation des structures locales de la société civile, des jeunes, des femmes, des retraités et des religieux”, a insisté Bogola Haba.

A lire prochainement l’intégralité de l’interview sur Guinee360.com