Depuis l’ouverture des classes le 03 octobre dernier, les cours n’ont toujours pas été effectifs dans les écoles. Une chose que le président du conseil national des organisations de la société civile qualifie d’injustice des autorités de l’Etat.
«Pourquoi le CNOSCG sort de sa réserve aujourd’hui?», s’est interrogé Dr Dansa Kourouma. «Nous ne comprenons pas qu’un accord soit signé entre le Slecg et le gouvernement et que des ministres de la République aient reçu le mandat de parapher au compte du gouvernement un accord politique, qui ne soit pas respecté».
Il estime que l’Etat devrait être esclave de ces engagements ou à défaut, convoquer les parties pour revoir les clauses contractuelles.
«C’est une injustice sociale de voir certains enfants aller à l’école contrairement à d’autres. J’ai l’impression aujourd’hui que les 8.000.000 gnf revendiqués par le Slecg, on dirait que c’est tombé du ciel. Comme si ça ne faisait pas parti d’un accord préalable qui a été signé. C’est bel et bien une revendication qui mérite d’être examinée par le gouvernement. Même s’il y a changement de gouvernement. L’Etat c’est une continuité. On doit être capable d’assumer ce que nos prédécesseurs posent comme acte», estime Dr Dansa.
Les enfants qui sont dans les écoles privées bénéficient des cours contrairement à ceux des écoles publiques «ça c’est une injustice sociale», ajoute-t-il.
Le président du Cnoscg trouve que la meilleure façon de régler le problème des enseignants, c’est de s’inscrire dans les négociations autour des garanties.
Mais «le salaire n’est pas une garantie. Quelque soit le salaire que vous recevez par mois, si vous n’êtes pas protégé par la sécurité sociale, ce salaire n’est pas garanti», signale-t-il.
C’est qui lui fait dire que «l’éducation est une priorité théorique pour l’Etat, ça n’a jamais été une vraie priorité».

