Afin de favoriser la libre circulation des personnes et de leurs biens, les ministères de la Défense, Sécurité, et Transport ont pris des dispositions pour mettre fin aux rackets dont sont victimes les citoyens au niveau des barrages routiers.
Cette décision fait partie des mesures de recommandations de la conférence interministérielle. Le 28 juillet 2021, le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale, Dr Mohamed Diané, a envoyé ses services sur le terrain pour constater si les consignes données sont respectées par les agents sur le terrain. La mission s’est rendue aux barrages filtrants de Bawa (Conakry-Boké), Bangouya (Conakry-Kindia), KM66 (Conakry-Forécariah) pour faire le constat.
« Les informations remontées n’ont visiblement pas été respectées. Du coup le ministre de la Défense a demandé à ses services de se déployer sur le terrain pour marteler de nouveau les consignes , indiquer les barrages officiels et surtout préciser leur raison d’être. Car ces barrages ne sont pas là pour racketter les citoyens. Ils sont là pour la sécurité du territoire et pour la sécurité des voyageurs » , a rapporté Aladji Cellou Camara, le patron de la Direction des informations et relations publiques de l’armée (DIRPA), selon des propos relayés par nos confrères d’Africaguinée.
En Guinée, il n’y a que trois barrages officiels et quatre points de contrôle stratégiques, à part les barrages frontaliers, rappel le Général de brigade Pépé Roger Sagno, Chef d’Etat-major adjoint de l’armée de terre: « Tout autre barrage qui ne fait pas partie de ces trois et les quatre points de contrôle, est illégal. Les rançons, les arnaques au niveau des barrages, que ce soit policiers, gendarmes, militaires ou de tout autre agent des forces de l’ordre, qui se livrent à cela, la sanction c’est la radiation et la traduction de l’intéressé devant les juridictions compétentes ».