Le président guinéen s’est confié à Jeune Afrique sur le sujet de la détention de ses opposants. Dans cet entretien, il a fait un déballage laissant croire que ceux-ci sont des “vrais coupables” des faits pour lesquels ils ont été interpellés.
En répondant à la question relative à ce sujet, Alpha Condé s’est précipité à nier la version “détenus politiques” «C’est inexact», a-t-il rejeté.
«Les quelques responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) arrêtés l’ont été en tant que commanditaires directs d’actes de violences commis tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays : maisons incendiées, destructions de biens publics, poteaux électriques sciés, assassinat des membres des forces de l’ordre, etc.», a signalé le Chef de l’État guinéen.
«Il ne s’agit en aucun cas de prisonniers politiques, mais de fauteurs de troubles, coupables d’avoir envoyé contre la police des jeunes munis d’armes blanches, parfois des fusils et d’explosifs […]»
Il poursuit également : «Nous avons toutes les preuves et elles seront exposées lors des procès, y compris les appels au meurtre contre ma personne. Les Guinéens savent quelle est l’étendue de la responsabilité de ces gens dans les violences, et pas un chat n’a bougé lors de leur arrestation. les jeunes manipulés et téléguidés ont, eux, pour l’essentiel, été libérés à l’issue de leur peine.»