Depuis quelques années, les différents axes routiers de Conakry, la capitale guinéenne, sont devenus les nouveaux des dépotoirs d’ordures ménagères. C’est le cas notamment de Wanindara Rails entre la T5 et la T6. Cette situation est devenue un danger de santé publique.
Située entre les transversale 5 et 6, à quelques mètres des rails du train minier de Fria, le gros spectacle abracadabrant frappe au premier coup d’œil. Flanqué en plein milieu de l’allée de l’autoroute Leprince, ce point de ralliement de saleté transformé en décharge est maintenant le site de transformation d’ordures.
Obligés de s’aligner sur la seule ligne non occupée par les immondices, les engins roulants sont assujettis à rouler à une vitesse de 15 à 20h, les exposant à la fumée, le feu et l’odeur de ces immondices.
Chacun, à sa façon, dénonce ce spectacle désolant. “Ici, notre quotidien se caractérise par la fumée et les mauvaises odeurs que dégagent ces ordures. Nous ne pouvons emprunter la voie au risque d’avoir des problèmes respiratoires, mais aussi de se salir ou se blesser par les objets présents dans ces ordures“, a laissé entendre un riverain.
D’autres préfèrent garder leurs avis qu’ils considèrent non pris en compte. Les chauffeurs, quant à eux, pointent du doigt l’Etat qu’ils accusent de “ne pas prendre sa responsabilité” d’autant plus que “nous payons toutes les taxes et eux, ils n’entretiennent pas nos voies et nous exposent à des maladies“.
Ainsi, la population riveraine, ” impuissante” à cette situation, observe tous les jours, ce trin-trin quotidien des camionnettes des PME venant décharger les ordures. Ce dépotoir a été établi par la mairie pour permettre aux camions de l’armée de ramasser les ordures. Puisque les camions du Génie militaire en charge de l’assainissement de la capitale ne viennent pas ramasser ces ordures, les citoyens les brûlent.
En attendant que les autorités ne fassent quelque chose, les citoyens sont exposés à des maladies de toute sorte.
A Conakry, les rues sont devenues pratiquement des dépotoirs d’ordures. C’est le cas au camp carrefour, un peu après le carrefour Cosa en partance pour Koloma, au niveau de la T6 à Enta marché, à Yimbaya, etc.