C’est au cours d’une interview accordée ce vendredi 29 octobre à la chaîne panafricaine “Africanews”, que le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, a exprimé son souhait quant à la réhabilitation de la constitution de 2010.
Pour Cellou Dalein Diallo , il était plus judicieux de remettre en face la constitution de 2010 qui selon lui est plus en accord avec le code électoral.
«En ce qui concerne l’UFDG et l’ANAD, nous avons estimé qu’il était plus judicieux de remettre en face la constitution de 2010. Donc, on pourrait la réviser et la soumettre justement au référendum pour qu’elle soit validée. Pour nous, c’est important. Il y a un code électoral que peut-être, il faut revoir. Mais le problème de la Guinée, la délinquance électorale, ne se traduit pas simplement à travers les textes, mais aussi dans l’application. Dès lors que le président a été déchu, cela a inféodé la justice, et même la Commission électorale nationale indépendante CENI ainsi que la Cour constitutionnelle. Ces institutions ne pouvaient proclamer que les résultats voulus par M. Alpha Condé.» a t’il expliqué.
«L’arrivée de l’armée est pour nous une source de soulagement et de libération pour le peuple. Dès lors que cette année-là, elle a annoncé sa volonté d’organiser le retour à l’ordre constitutionnel par des élections inclusives, libres et transparentes. Ma position reste identique. Je soutiens cette intervention de l’armée pour arrêter la descente aux enfers et j’encourage aussi les partenaires de la Guinée à accompagner le gouvernement de transition dans l’organisation de ce retour à l’ordre constitutionnel», a-t-il martelé.
Sur le sort réservé à son ancien rival politique, Cellou Dalein se réjouit des conditions de détention d’Alpha Condé.
«Je me réjouis d’abord de constater que monsieur Alpha Condé bénéficie d’un traitement digne et qu’il est suivi par son médecin. Il est bien traité. Bon, maintenant, est ce qu’il doit répondre de ses actes ? Je laisse pour l’instant le soin à la transition d’apprécier et de prendre les décisions qui conviennent», a conclu le président de l’UFDG.