D’après le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’appel à manifester par le Front national pour la défense de la Constitution a été un échec à Conakry et à l’intérieur du pays.
Outre ce bilan, le département de la Sécurité et celui de l’Administration du territoire ont attiré l’attention de la coordination nationale du front sur l’interdiction de toute manifestation.
Selon le bilan de cette journée, établi par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile quelques actes d’incivismes et d’agressions contre des citoyens ont été enregistrés dans certains quartiers de Conakry, à Keitaya dans la Préfecture de Dubréka et à Hoggo-Mbouro dans la commune urbaine de Labé.
“A 14 heures, 9 personnes avaient déjà été interpellées pour attroupement illégal voies de faits et dégradations de biens publics dont 4 ont été directement déférées par le Commissariat central de Gbessia au Tribunal de Première Instance de Mafanco suivant procès-verbal n° 037”, signale le département.
Toutefois, “les ministères en charge de la sécurité et de l’administration du territoire rappellent que la campagne électorale se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin conformément aux dispositions du Code électoral. A cet effet, les différentes communes de la capitale ont établi un programme journalier de manifestations pour les candidats engagés dans la compétition électorale. Dans ces conditions, toute autre manifestation à objet politique ne saurait être autorisée sous peine de troubles sérieux à l’ordre public.”