Lors de son passage ce mercredi 29 mai 2019 dans l’émission les grandes gueules, l’ex-ministre de la l’Enseignement Technique, et de la formation professionnelle, du Travail et de l’Emploi et l’actuel conseiller du Président de la République est revenu sur la démission de Me Cheick SAKO, désormais ex ministre de la Justice, Gardes des Sceaux.
Le ministre démissionnaire a dit qu’il démissionné par ce qu’il n’a pas été associé à l’élaboration d’un projet de la nouvelle constitution, Damantang affirme que c’est prématurée, mais il faut laver les tares qui se trouveraient sur la constitution élaborée en 2010 par le CNT.
Répondant à l’une des questions des animateurs quelle devrait être la priorité du gouvernement, en lieu et place d’un projet de nouvelle constitution, Damantang persiste et signe «Cette constitution de 2010 est dépassée, il faut élaborer une nouvelle constitution, nous sommes allés au bout de l’actuelle constitution et il faut mettre une autre avant la présidentielle de 2020, imaginer si nous continuons avec l’actuelle dans ce cas si la nouvelle prévoit les candidatures uniques, ne pourront pas être éligibles».
Poursuivant, Damaro rappelle qu’en 2009, qu’il avait demandé à ce qu’il y ait une Charte sur la transition qui n’avait été accepté et que le Conseil National de Transition (CNT) avait un problème de représentativité. Soutien-t-il.
Le conseiller à la présidence de la République affirme qu’il est normal de proposer une nouvelle constitution même s’il n’a même pas vu le projet de la nouvelle constitution «Y’a pas une constitution qui ne change pas sur cette terre, la société évolue et le monde est en perpétuelle mutation» Martèle-il.
En guise de conclusion, Damantang dit que la souveraineté populaire du peuple va s’exprimer en faveur d’une nouvelle constitution, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et beaucoup d’autres pays ont changé de constitution, nous aussi nous voulons refonder totalement nos institutions. Pour lui, l’intangibilité est une violation des droits des citoyens.
Mounir Dogomet BARRY