Les 27, 28 et 29 avril étaient les dates fixées pour célébrer le livre dans la région forestière, notamment à N’Zérékoré, ville invitée d’honneur des 72 heures du livre et environnants.
L’objectif, pour les organisateurs, était de parler du livre et la nécessité de la lecture dans cette région. Pour l’occasion, la bibliothèque préfectorale de N’Zérékoré a bénéficié de nombreux lots de livres, ce qui permettra d’encourager les lecteurs à s’y abonner. Des séances de sketch, des messages de sensibilisation pour la lecture, des expositions, voici quelques activités qui ont ouvert la porte de la fête du livre à N’Zérékoré ce samedi 28 avril.
La bibliothèque préfectorale qui était jusqu’ici pauvre en livre a bénéficié des dons en quantité importante de la part de l’Harmattan Guinée. L’objectif premier de cette délocalisation de la fête du livre est de faire chaque ville du livre. Le cas présent de N’Zérékoré, c’est de doter la bibliothèque préfectorale des livres, a expliqué Sansy Kaba Diakité, Directeur de l’Harmattan Guinée. Selon lui, tout ceci est de relever le grand défi qu’est de faire de Conakry, la capitale africaine du livre.
“Ici nous étions en crise de livres. Autrefois, N’Zérékoré était la deuxième ville de la Guinée en matière de lecture. Mais elle a perdu cette place parce qu’il y avait un manque énorme de livres. J’invite les élèves et amateurs du livre à venir lire. Les élèves doivent comprendre que tous les secrets s’y trouvent. A cette approche des examens nationaux, je pense que c’est le moment de venir les préparer car les documents appropriés sont désormais là”, a interpellé M. Soumaoro, Directeur de la bibliothèque préfectorale. Une réjouissance aussi pour les élèves. Mariame Sophie Traoré, élève de la 12ème année Sciences sociales pense que la soif de lire est étanchée : “Quand on nous donnait des badges pour venir lire dans cette bibliothèque, nous rencontrions souvent des difficultés par manque de livres. Maintenant je pense que les difficultés sont parties.”
D’autres zones comme Lola et N’Zérékoré ont aussi bénéficié de dons en documents.
Dansa CAMARA DC, envoyé spécial