La décision d’Alpha Condé de mettre en place un cadre national de dialogue est en soi une avancée significative, selon le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (Cnoscg).
«En réalité, la mise en place de ce cadre de dialogue figure parmi toutes les recommandations de la société civile de 2008 à nos jours surtout au niveau du CNOSCG, le dernier document de sortie de crise qu’on a sortie parle de la mise en place de ce cadre de dialogue permanent faisait partie».
Dr Dansa Kourouma estime qu’Alpha a répondu à une demande “précieuse” des organisations de la société civile et de certains partis politiques, qui selon lui, ont manifesté leur volonté de participer à un dialogue qui abordera toutes les questions sociales et politiques.
«Je pense que cette décision est d’une grande portée dans le processus de l’apaisement mais aussi dans la recherche de solutions aux crises politiques qui sont presque devenues récurrentes. Organiser un dialogue politique fait partie des attributions du premier ministre. Alpha Condé, qu’on le reconnaisse où pas, est le président de la Guinée. Il a besoin d’un climat d’apaisement pour répondre aux nombreuses demandes multiples et complexes de la population mais aucun processus de développement ne peut aboutir dans un climat de tension. Donc il a un intérêt politique majeur que le cadre de dialogue puisse se mettre en place et je sens de la volonté chez lui d’aller cette fois-ci ci avec le bon format», soutient le président du Cnoscg.
Ce cadre d’échange devra faire de propositions et non pas un cadre qui pourrait prendre des décisions, a en croire Dr Dansa Kourouma. «La mise à disposition d’un moyen financier, humain et l’engagement de toutes les parties prenantes facilitera la réussite de ce cadre de dialogue.»