Dans le cadre de l’audition de l’ancien ministre de la sécurité présidentielle, colonel Claude Pivi ce lundi 28 novembre 2022, le nom de son fils est revenu dans les débats.
Il faut souligner que le fils de l’ancien ministre, le colonel Claude Pivi n’avait jamais été cité dans le dossier des massacres au stade du 28 septembre 2009. Mais son nom a été entendu à la barre aujourd’hui. C’est l’un des avocats de Toumba Diakité qui l’a fait. Il s’agit de Me Lancinet Sylla. L’avocat a posé la question de savoir si le colonel connaissait son fils, le sergent Vernis Pivi. Le colonel a voulu d’abord esquiver la question, avant de répondre par le négatif.
«M. le président je rappelle que monsieur Vernis Pivi et M. Cobéko Béavogui sont avec d’autres, des coupeurs de route qui ont été condamnés par la Cour d’Assise, pour des faits d’association de malfaiteurs, d’assassinat et de vol à main armée. Ils ont été tous radiés, par un arrêté pris par Me Kabélé Camara, ministre de la défense d’alors et Vernis Pivi est bien le fils de mon colonel», a expliqué alors l’avocat.
Pourquoi citer le fils du colonel dans ce dossier ?
«J’ai parlé de lui parce que vous avez Cobéko Koïvogui qui est impliqué dans cette affaire. Il a eu à ramener au camp les recrues de Kaléa qui étaient blessés, et, qui se trouvaient au camp après les événements du 28 septembre. Cobéko les a transporté et ramené au camp de Kaléa. Il a été poursuivi avec ce Vernis Pivi qui est le fils du colonel Pivi en tant que coupeurs de route», répond l’avocat.
Le nom du fils du ministre de la sécurité présidentielle du capitaine Moussa Dadis Camara a été cité dans le but de faire un rapprochement entre les faits qui lui sont reprochés et les actions de son fils. Mais aussi dans l’optique de déstabiliser le moral du colonel à la barre.