Selon le président de l’UFDG, les leaders politiques constatent que le CNRD n’est plus sur la voie de l’instauration de la démocratie et de l’état de droit dans le pays, comme l’avait promis le Colonel Mamadi Doumbouya, au lendemain du putsch.
Cellou Dalein Diallo a fait savoir que le CNRD, dirigé par Mamadi Doumbouya, « fait de la classe politique ses adversaires», et ce, «en agissant pour le renouvellement soit disant de la classe politique, en éliminant l’ancienne classe politique vieillissante, en utilisant très souvent la justice, en instrumentalisant celle-ci pour spolier des anciens politiciens, pour arrêter et harceler judiciairement ces leaders politiques. Certains sont détenus, d’autres en exil, leurs bien sont confisqués tant d’autres. Et pourtant, l’engagement pris à leur prise du pouvoir, c’était de faire en sorte que la Guinée se réconcilie, retrouve sa place au niveau des instances de la CEDEAO, de l’Union Afrique, et pour que nous partenaires qui ont suspendu ou réduit la coopération économique et financière…»
Après avoir condamné en outre, les tueries lors des récentes manifestations du FNDC sur l’axe Leprince, Cellou Dalein Diallo a réclamé justice pour les victimes.
«Le premier droit de l’homme c’est le droit à la justice. Il faut que les victimes aient droit à la justice. Il faut que leurs proches aient droit à la vérité (…)», a-t-il indiqué au cours de l’assemblée générale de l’Ufdg qu’il a présidée à travers une visioconférence, le samedi 27 août 2022.