Après l’annonce de la découverte d’un nouveau type de virus Ebola sur des chauves-souris au Nord de la Sierra Leone, les autorités sanitaires guinéennes précisent que les citoyens n’ont pas à s’inquiéter et invitent au respect des pratiques d’hygiènes.
Pour l’instant, les chercheurs qui ont découvert ce nouveau virus ignorent encore si le nouveau type de virus, dit de “Bombali”, potentiellement transmissible à l’homme, peut se transformer en une maladie mortelle à virus bola.
De l’avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), Dr Sakoba Keita, «ce type de virus de la famille des philo virus diffère du virus Ebola qui a sévi en Guinée. On savait que les chauves-souris constituent des réservoirs naturels de la production et du gardiennage des virus mais aucune enquête n’avait prouvé qu’il y avait des réservoirs en Afrique de l’Ouest, c’est donc la première fois qu’on détecte chez un animal de la faune sauvage un virus dans la sous-région. Il faut souligner que pour l’heure il n’est pas établit que ce nouveau type de virus a le pouvoir d’engendrer la maladie chez l’homme».
Dr Sakoba précise qu’«il n’y a aucune raison de s’inquiéter » et formule des recommandations : «Il faut continuer à suivre les bonnes pratiques d’hygiène, se laver les mains avant de manger, observer les barrières sanitaires, manger chaud les aliments, laver les fruits avant de le consommer avec l’eau et le chlore».
Cette épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola a débuté en décembre 2013 dans le sud de la Guinée avant de se propager au Libéria et en Sierra Leone avait tué plus de 11.300 personnes sur près de 29.000 cas enregistrés, selon l’Organisation mondiale de la santés (Oms).
en Guinée, le programme de prévention de la transmission de la maladie à virus Ebola et de renforcement des services pour les guéris d’Ebola a été clôturé jeudi 25 juillet.