Plusieurs représentants des formations politiques se sont montrés déçus, au sortir de la rencontre avec le premier ministre dans le cadre de la 3ème session du cadre de dialogue, tenue le lundi 27 juin 2022, à Conakry. Pour le vice-président de l’UFDG, tout était réuni pour piéger l’opinion internationale sur les véritables intentions du CNRD.
«Hier c’était l’occasion à jamais, de mettre en place le cadre de dialogue. Je pensais que le premier ministre allait voir le colonel Doumbouya pour prendre un décret, pour mettre en place le cadre de dialogue. On ne peut pas discuter avec 300 personnes. Il y a des partis politiques qui sont devenus mouvance du CNRD, ces gens-là doivent être mis d’un côté, les partisans des 36 mois doivent être regroupés et ceux qui y sont opposés aussi d’un côté, qu’on demande à chaque groupe de designer 5 représentants pour pouvoir mieux discuter de la question. Mais on ne peut pas discuter dans le brouhaha», a exprimé Fodé Oussou Fofana, ce mardi au micro de nos confrères de la radio Fim.
Le vice-président de l’UFDG souligne qu’après cette journée de rencontre, qu’il qualifie de catastrophique, son parti se retire de toutes les autres rencontres prévues jusqu’à la mise en place d’un véritable cadre.
«L’ANAD et l’UFDG ne participeront plus jamais à une rencontre, à un cadre de dialogue, si le décret n’est pas pris pour mettre en place le cadre. Nous ne sommes pas pour la mamaya. On veut un cadre de dialogue présidé par un facilitateur de la CEDEAO, en présence des partenaires techniques et financiers. Le CNRD, les représentants des partis politiques, la société civile, pour maximum 15 personnes pour faire un travail et sortir de cette transition.
Le jour où on aura ce décret, nous allons nous présenter. Mais on ne participe pas à la mamaya, on ne peut pas venir à des rencontres où il y des gens qui viennent pour insulter», a-t-il averti.