Ousmane Gaoual Diallo a indiqué ce jeudi que le gouvernement de la transition arrive à s’en sortir ‘’convenablement’’ dans la gestion du prix sur le marché, et en ce qui concerne surtout la satisfaction du besoin du Guinéen, et la caisse de l’Etat.
«Aujourd’hui on a suffisamment d’argent, on est à un surplus de liquidités au niveau de la banque centrale. Et ça c’est un effet assez positif lié à des mesures d’urgence immédiate pour faire face aux problèmes sociaux, économiques et à des investissements», estime le porte-parole du gouvernement.
Ousmane Gaoual a évoqué la rationalisation des dépenses et le fait que cela soit ciblé et bien orienté, et qui aura favorisé la moralisation de l’utilisation des budgets. «Tout ce que la CRIEF fait aujourd’hui, cela concourt à faire en sorte que nos comptes soient très positifs par rapport à quelques mois et quelques années», dira le ministre de l’Urbanisme, dans les GG.
«Nous avons essayé de maintenir l’inflation des prix sur les produits de première nécessité dans les marchés. Rappelez-vous qu’au début du mois de ramadan, le gouvernement avait pris des dispositions pour maintenir les prix et fixer des prix de certains produits indépendamment de la hausse des prix de ces produits sur le marché mondial et les effets induits du transport maritime. Donc, il y a des subventions qui ont été faites et la population en bénéficie déjà. Même si cela n’a pas arrêté l’augmentation de certains prix, mais ça a quand même réduit l’inflation», a ajouté monsieur Ousmane Gaoual Diallo.
Les inflations constatées aujourd’hui ne sont pas liées à la valeur de la monnaie qui perd sa valeur, soutient le porte-parole du gouvernement guinéen. «Mais ce sont des inflations qui sont liées à d’autre variable, notamment la hausse du prix sur le marché mondiale et le prix des transports maritimes.»
La baisse du dollar n’a pas, non plus eu un effet immédiat sur le prix des produits que la Guinée achète, d’après le ministre : «Parce que l’augmentation des prix est intervenue sur le marché mondial, c’est les produits même qui ont augmenté. Et le coût du transport élevé. Le transport maritime a connu un coup énorme, tout cela impacte le prix des produits de première nécessité dans nos marchés. Et d’ailleurs sur les hydrocarbures, il y a eu augmentation des prix, ajoutée à l’augmentation du coût des transports mais à la pompe, ça n’a pas varié. L’Etat fait l’effort de le contenir et aller chercher là où il y a des ressources. Donc on réduit un peu la marche qu’il avait.»