L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition en Guinée, a tenu sa seconde assemblée générale virtuelle ce samedi 27 mars 2021. Plusieurs thématiques ont été débattues notamment la situation socio-politique de la Guinée.
Prenant la parole, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a évoqué les crises dont traverse le pays. Selon lui, Alpha Condé serait à la base des difficultés que le pays traverse ces derniers temps.
«La crise économique engendrée par la mauvaise gouvernance et aggravée par la crise sanitaire, s’est ajoutée une crise politique née de l’obstination de Alpha Condé de s’octroyer un troisième mandat. Les Guinéens subissent dans la douleur les conséquences de cette triple crise. La crise sanitaire qui s’aggrave avec une deuxième vague du Covid-19 et une propagation effrénée du virus à Conakry et à l’intérieur du pays entrainant la saturation des centres de traitement et l’impossibilité d’isoler et de prendre convenablement en charge tous les malades. La crise politique entrainée par les violences perpétrées avant, pendant et après le coup d’état constitutionnel du 22 mars et le hold-up électoral du 18 octobre 2020… Ce qui est révoltant», dénonce t’il.
Le leader de l’UFDG dit être solidaire à toutes les victimes des différentes crises que traverse la Guinée.
«Je tiens à m’adresser à vous pour exprimer ma solidarité à toutes les victimes de ces multiples crises et vous dire que les misères que nous vivons ne sont pas une fatalité, mais plutôt la conséquence d’une mauvaise gouvernance et d’un manque de vision et d’humanisme de nos dirigeants», s’indigne t’il.
Par ailleurs, le président de l’UFDG exhorte ses militants et sympathisants à rester mobilisés afin de mettre fin à la politique d’Alpha Condé, selon lui qui consiste à opposer les ethnies les unes aux autres
«Je vous exhorte au rassemblement et à la mobilisation pour œuvrer à la réfondation de l’État. Je vous invite au rassemblement pour mettre en échec la politique de division suscitée par Alpha Condé consistant à opposer les ethnies les unes aux autres», a-t-il conclu.