Dans l’émission Le supplément de ce mardi 27 décembre, Seydou Keita l’un des 243 travailleurs de Société minière de Dinguiraye (SMD) est revenu sur les moments de galère qu’ils ont vécue et le blocus dans le dossier.
Pour rappel en 2014, c’est près de 300 personnes qui ont été licenciées par la société minière de Dinguiraye. Après ce licenciement, ils devraient bénéficier des indemnités, mais tel n’a pas été le cas. De nombreux recours par ci et là pour obtenir gain de cause et à un moment donné ces travailleurs ont baissé les bras.
Après plusieurs années, les victimes n’avaient plus d’espoir. Certaines parmi eux sont décédées et d’autres sont malades selon Seydou Keita. « Entre 2014 à nos jours certains de nos confrères ont perdu la vie, liés à des accidents de travail qu’ils ont eu avant le licenciement, d’autres sont morts par manque de moyens, certains de nos confrères sont devenus mendiants », souligne-t-il.
La situation de ces derniers ne fait que s’aggraver avec le temps, mais cet ancien travailleur du SMD à de l’espoir avec le CNRD. C’est ce qui l’aurait poussé à revenir sur la scène publique à nouveau. « On décide de briser le silence, c’est parce qu’avec le CNRD on a une lueur d’espoir », a déclaré Seydou Keita.
« La loi a prévu 36 mois de salaire et 15 mois de prise en charge au cas où il devait y avoir un licenciement, chose qu’on a jamais bénéficié, et on a frappé à toutes les portes depuis mais la société était plus forte que nous, elle nous a barré la route de partout en prenant aussi des avocats qui sont payés cher. Et aujourd’hui, je le dis l’inspecteur du travail a joué en faveur de la société il a reçu de l’argent », dénonce enfin Monsieur Keita.