Deux semaines après les violences politiques qui ont suivi l’installation du maire de Kindia, les conséquences sont encore visibles dans la cité des agrumes, en ce samedi 27 octobre 2018.
Les boutiques et magasins sont fermés. Seules les étalagistes inondent les artères du marché central situé dans les quartiers Abattoir et Manquepas. Cette réalité fait réagir l’administration du marché : ‘’les activités reprennent petit à petit. Seules les femmes qui sont sous les hangars et au bord des routes ont repris. Mais les boutiques et magasins sont tous fermés. Aucun commerçant ou boutiquier ne m’a informé, mais je sais qu’il y a eu des casses après l’évènement. Que chacun revient reprendre son commerce’’ lance l’administratrice du grand Marché de Kindia, Aissatou Sow.
‘’Nous attendons que la situation se règle pour rouvrir nous magasins’’ déclare un commerçant anonyme trouvé devant son magasin.
Le citoyen Mohamed Mara pour sa part soutien ‘’depuis le début de la crise les activités sont toujours au ralenti. Le mouvement est peu. La méfiance est encore là’’.
‘’Avec cette situation, nous ne gagnons pas beaucoup de clients et notre revenu est impacté’’, confirme un conducteur de Taxi-moto.
D’ici le dénouement final de cette crise qui a provoqué de violents affrontements entre militants de l’opposition et de la mouvance, les activités économiques restent dans le statico à Kindia.