Le premier pour sa gouvernance à l’antipode de la démocratie , le deuxième pour avoir “choisi l’ordre public à la loi” et lE troisième pour être la machine répressive du régime, l’opposant Faya Milimouno du Bloc libéral accuse Alpha Condé de s’appuyer sur son Premier ministre Kassory Fofana et à sa police pour conduire la Guinée tout droit vers le chaos.
Depuis ce qu’ils ont qualifié de “tentative d’assassinat” contre Cellou Dalein Diallo dont le véhicule a essuyé de tirs de projectile mardi 2 octobre 2018, les opposants ne manquent pas de dénoncer les dérives du régime d’Alpha Condé.
“Depuis de l’installation du gouvernement sous la Primature de M. Kassory Fofana, l’état d’esprit c’est de choisir l’ordre public à la loi. On ne peut donc savoir quel genre d’ordre public on voudra qui soit complètement en dehors de la loi”, a déclaré Faya Milimouno du Bloc libéral faisant allusion à une délectation de Kassory Fofana en juillet dernier devant des militants du Rpg Arc-en-ciel. “Entre la loi et l’ordre public, je choisis l’ordre public”, avait-il dit.
Faisant le bilan de la dernière manifestation, en plus du jeune tué par balle à Cosa, Faya Milimouno a déploré 15 blessés par balles ainsi qu’une dizaine d’arrestations.
“Ces arrestations ne sont pas faites dans la rue . Généralement , lorsqu’une manifestation est faite c’est l’occasion pour les policiers d’entrer dans les familles parfois on trouve même les gens en train de dormir et on les réveille pour les arrêter et les conduire dans les commissariat. Parce qu’on cherche 500 mille gnf auprès des parents.
Si nous vivons cela c’est qu’aujourd’hui nous sommes en train d’aller de manière inexorable avec la gouvernance du professeur Alpha Condé vers le chaos”.
“Nous interpellons tous les guinéens épris de justice et de paix à se lever comme un seul homme à travers les manifestations que nous projetons pour dire que les limites de l’acceptable sont en train d’être dépassées . Nous ne reculerons pas parce que la manière que les crises se donnent rendez vous dans notre pays, nous sommes clairement dans une situation d’oppression du peuple. La constitution nous en donne droit de résister à l’oppression et c’est exactement ce que nous allons faire en appelant les guinéens à observer une ville morte lundi et à sortir massivement manifester mardi”.