Plusieurs formations politiques de l’opposition ont répondu à l’invitation du premier ministre, pour participer à la troisième session du cadre de dialogue, ouverte ce lundi 27 juin 2022, à Conakry. Cet acte, selon Bah Oury, démontre que le pays emprunte la voie la plus importante dans la conduite de la transition.
«Je me félicite du fait qu’une bonne partie de la classe politique guinéenne a fini par faire prévaloir leurs sens de responsabilité en répondant à l’invitation du premier ministre. L’UDRG a déjà mis en place une coalition opérationnelle l’alliance pour la démocratique pour la renaissance de la Guinée. Et nous sommes partie prenante à la réunion d’aujourd’hui», a apprécié Bah Oury.
«La Guinée s’engage dans une autre procédure, et c’est cela le plus important…», a-t-il ajouté.
Le président de l’UDRG estime que si une même vision de l’intérêt national s’affiche, «il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas se retrouver à toute occasion pour prendre les bonnes décisions pour l’intérêt du pays, surtout dans une période de transition ou en principe, il ne doit pas y avoir de partis politiques dits de l’opposition ou de la mouvance. Parce que nous sommes tous intéressés pour la bonne marche de la transition.»
Bah Oury pense que les gens doivent changent de mentalité : «C’est la raison pour laquelle nous avons dit que la transition, c’est notre affaire à tous de manière inclusive. Donc si ça marche c’est l’intérêt de tous. Si ça ne marche pas nous serons perdants. Alors tout ce qui doit être fait pour que ça puisse aller dans la bonne direction il faut le faire. Et taire les petites divergences, petit intérêt catégoriel ou les ambitions personnelles qui ne cadrent pas avec l’intérêt général.»