Au cours d’une conférence ce mardi 25 février 2020, le président du Conseil national des organisations de la Société civile pour la démocratie et le développement (Cnosc-ddg) s’en est pris aux organisations internationales, “confusionnistes” notamment à l’OIF qui s’est retirée du processus électoral.
Le président du Cnosc-ddg Salmana Diallo reproche aux institutions internationales d’avoir toujours joué le médecin après la mort dans la résolution des crises. “Les gens attendent qu’il y ait des morts, des arrestations arbitraires et des pillages pour intervenir en sapeur-pompier. C’est faux, ce n’est pas pour nous aider, mais pour chercher de l’argent”.
Parlant du retrait de l’OIF, M. Diallo estime que c’est un non événement du moment qu’elle elle a attendu la veille du scrutin pour se retirer sous prétexte d’anomalies dans le fichier électoral. “Ce qui a rassuré le CNOSC-DDG à prendre part à ce processus, c’est lorsque l’OIF a confirmé que techniquement tout était bon. Je comprendrai qu’une autre institution qui n’a jamais accompagné le processus se prononce, mais l’OIF ne peut pas rassurer et se désister à quelques heures du vote tout en créant la zizanie dans la tête des guinéens. Donc, c’est un faux débat”.
Par ailleurs, l’activiste a tiré à boulet rouge sur l’opposition. “Ils essayent tous d’aider ce pouvoir. Combien de fois il y a eu des morts? Aujourd’hui on parle même pas des tueries de 2007 et 2009 .Ces dossiers sont dans les tiroirs. J’ai déjà lancé une alerte lors d’une rencontre de droit de l’homme pour dire attention, 2020 étant une année électorale, il y aura des pproblèmes. Voilà que ces partis qui m’interdisaient de parler, aujourd’hui ce sont eux qui sont en train de condamner dans le vide.C’est des faux. C’est eux-mêmes qui ont entraîné cette situation”.
Adama Hawa Bah