La Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI) a animé une conférence de presse ce lundi 27 janvier 2020 à la maison de la presse.
Cette organisation, depuis près d’une année dit constate que la Guinée vit au rythme d’une série de crises sociopolitiques créées par le Gouvernement guinéen dont les causes profondes s’expliquent par le non-respect des textes de loi qui régissent le bon fonctionnement de nos différentes institutions.
Alors que depuis quelques mois, l’opinion publique internationale est témoin d’appels à caractère propagandiste de la part de hautes personnalités en tête le Premier ministre pour la remise en cause de l’actuelle constitution dont Alpha Condé tire sa légitimité.
Pour Me Thierno Souleymane Barry, avocat à la cour et membre du collectif des avocats du FNDC, les exactions commises contre la communauté peulh doit cesser “Il y a eu une purge de cadre militaires et civils malinkés en 1985 celà a été nommé et de la même manière, nous devons avoir le courage sans hypocrisie ni pudeur de dire la commission d’un crime de génocide contre la communauté peulh.
Combiné à l’article 6 du Traité de Rome, le crime de génocide est avant tout un quelconque acte dirigé contre un groupe d’ethnie Nationale, religieux dans l’intention de l’éliminer en tout ou en partie. Le risque est grand et il est présent, dénonçons comme en 1985 parce que si nous ne le faisons pas, demain nous serons condamnés par l’histoire“.
Par ailleurs, la coalition condamne toutes les formes de violences contre qui que ce soit, sans distinction, et invite le Gouvernement et toutes les institutions impliquées dans le processus électoral de surseoir aux élections législatives afin d’organiser des élections crédibles, apaisées et inclusives.
Bah Adama Hawa