A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) tenue ce samedi 25 novembre 2022, Cellou Baldé est revenu sur le dialogue ouvert, par les autorités de la transition.
Le dialogue inter-guinéen a été ouvert jeudi 24 novembre, sans les principaux partis politique du pays qui ont préféré la politique de la chaise vide. Pour Cellou Baldé un cadre dialogue politiques doit être structuré, de manière à donner toutes les parties prenantes la possibilité d’y contribuer, de façon active, à toutes les étapes du processus, suivant un schéma : concertation, suivi et évaluation de l’exécution et la mise en œuvre des recommandations. Le coordinateur des fédérations de l’UFDG estime que le cadre de dialogue a été mise en place de façon unilatérale. «Un dialogue politique n’est pas une réunion de masse, un séminaire ou une conférence. Les Termes de références (TDR), les facilitatrices, les ont préparés et on vous demande de venir consommer ce qui est déjà fait. Le dialogue politique n’est pas une résolution préparée à l’avance ou un ultimatum», a dénoncé Cellou Baldé.
L’ancien député a invité également le président de la transition à révoquer ce cadre dialogue et essayer de rassurer les leaders politiques en exile de rentrer au pays : « Ce que j’ai envie de dire au colonel Mamadi Doumbouya, ce que rien n’est encore tard. Il doit comprendre que l’ANAD et L’UFDG en tant que combattant du troisième mandat illégal et illégitime sont des partenaires naturels du CNRD dans les conditions normales. Il ne faut pas que des politiciens de circonstance pensent qu’à l’image de 2010, les élections pourront être gérées par le CNRD. Ce n’est pas possible. J’invite humblement le colonel à prendre son téléphone appeler le président Cellou Dalein Diallo, le président Sidya Touré, à organiser leur retour paisible en République de Guinée, dans la sérénité et dans la paix. Faire en sorte que le peuple de Guinée se retrouve, pour décider comment conduire la transition», a-t-il insisté.
«J’invite le colonel à libérer les prisonniers politiques et d’opinions, faire en sorte que Cellou Dalein et Sidya Touré reviennent en Guinée, sans oublier de lui dire que des élections n’auront lieu en République de Guinée en excluant les principaux partis auxquels les guinéens ont fait confiance jusqu’à maintenant», a-t-il conclu.