Le procès contre le général Nouhou THIAM et le commandant Sékou Resco Camara s’est poursuivi ce lundi 25 juin 2018, sans les deux accusés et leur avocats. Ils sont tous les deux Accusés de racisme, ethnocentrisme, régionalisme, crime et délit dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans une salle presque vide, qui se préparait à abriter encore une autre audience du procès des victimes des violences du 23 octobre 2010 (entre deux tours de l’élection présidentielle, NDLR), le visage de la partie civile s’est vite assombri, par l’absence de la défense ( accusés et leurs avocats) au rendez-vous, qui n’a ni donné signe de vie, mais aussi n’a notifié les raisons de son absence.
Choquée par le manque d’assiduité de la défense qui est à sa troisième absence, la partie civile a demandé une continuation du procès sans la partie adverse. Ainsi, le parquet a approuvé la requête de la partie civile qui a sollicité un renvoi du procès pour permettre une contradiction dans les débats.
Le tribunal a finalement décidé de faire appel à la comparution forcée des deux accusés dès la prochaine audience le 23 juillet prochain.
La partie civile a par ailleurs porté plainte contre l’Etat, en le considérant comme responsable de ces violences.