Les Journées Nationales de l’Elevage se sont tenues le week-end dernier à Labé. La cour de l’Amphithéâtre a abrité les expositions sur l’élevage et bien d’autres domaines d’activités. Parmi les stands qui ont été aménagés pour la circonstance, un semble avoir de plus retenu l’attention des visiteurs. C’est une clôture éclectique dont l’innovation remonte en 2015. Elle permet d’éviter la divagation des animaux et la destruction des cultures par ces derniers.
Reportage…
Au milieu des dizaines de stands d’exposition érigés dans la cour de l’Amphithéâtre-ENI-CFP, se trouve celui qui semble avoir attiré le plus de monde. C’est une clôture électrique à multiples fonctions, dont l’innovation remonte en l’an 2015.
Composée d’un appareil d’électrification, des fils à métaux et des isolateurs, « la clôture électrique est une barrière psychologique qui émet un choc électrique au contact des animaux ou des hommes », mais qui ne tue pas.
Nous l’avons identifié grâce à l’attroupement autour d’elle, des personnes de tout âge, en train de la toucher pour confirmer ou infirmer les explications du jeune Fassory Diakité, qui présentait le produit et ses fonctions aux nombreux visiteurs. A l’évidence, le choc électrique entre le corps étranger et les fils à métaux est bien réel.
Cette innovation faite il y a trois (3) ans seulement, est à ce jour en phase d’expérimentation avec les paysans : « A travers des parcelles de démonstrations, nous gagnons des clients et nous essayons de les satisfaire. Actuellement nous intervenons partout en Guinée. Nous avons trois clôtures qui sont en phases d’installation. La première sera faite à Dabola, la deuxième à Boké et l’autre à Labé », fait savoir l’ingénieur agronome.
Sur l’utilité de la clôture, Fassory évoque que « les avantages de la clôture électrique sont énormes. Premièrement cette clôture empêche la divagation des animaux. Vous pouvez les parquer à l’intérieur et ils broutent là sans se disperser. Elle empêche aussi que les animaux détruisent les cultures. La clôture ne tue pas elle crée juste un petit choc pour prévenir », explique celui qui est aussi l’un des promoteurs de l’irrigation goûte à goûte.
Regroupés en ONG, Fassory Diakité et ses associés, dans leurs démarches, appuient ainsi un Canadien dans l’installation et la promotion des produits et services du projet. Ils sont basés à Labé et dans d’autres villes du pays.
Plusieurs observateurs s’accordent sur le fait que la clôture électrique est une véritable révolution non seulement dans le domaine de l’élevage, mais aussi, celui de l’agriculture